Goldorak : Le Festin des Loups Plate-forme : PlayStation 5 - PC - PlayStation 4 - Xbox One - Nintendo Switch - Xbox Series X Date de sortie : 14 Novembre 2023 Editeur : Développeur : Genre : Action/Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0076/10 Pour la toute première fois, incarnez Goldorak et Actarus dans ce jeu d’action/aventure totalement dédié au colosse métallique Goldorak, go.Développé par Endroad et publié par Microids, le jeu raconte les exploits du légendaire super-robot face à l'invasion des forces extraterrestres de Vega. Le gameplay est typique d'un RPG d'action, avec le bon "Grendizer" qui développe son potentiel (et ses coups spéciaux emblématiques) en dépensant des ressources au sein d'un contenu d'arbre de compétences. Endroad crée un produit unique en son genre , réussissant à introduire le légendaire Goldorak dans un contexte de jeu vidéo. Il est presque impossible de se souvenir des expériences de Super Robot Wars, notamment parce qu'en de très rares occasions, ils ont traversé la frontière du Soleil Levant pour atteindre les marchés (extra) européens. Et cette génération d’Otaku – d’une époque comprise entre les années 80 et 90 – est toujours restée les mains vides. Mais un nouvel espoir est arrivé de France, capable d'alimenter, dès le premier teaser, une attente devenue pressante et grandissante de jour en jour. Le jeu nous propulse dans ce que l'on peut identifier comme le premier arc narratif du manga/série du même nom. En effet, nous verrons Actarus repousser les nombreuses attaques du commandant Véga, le premier à se rendre compte que le prince d'Euphor était toujours bien vivant et caché dans l'observatoire des Sciences, sous la protection de son père adoptif et terrestre le Dr Procyon. Arrivées sur Terre, les forces maléfiques de Vega tentent une invasion à grande échelle, avec l'intention d'exploiter le pouvoir des monstres spatiaux pour éliminer toute tentative de résistance des Terriens. Evidemment, ils n'avaient pas pris en compte la présence de leur plus puissant gardien, l'immense Goldorak. Un jeu vidéo conçu pour les nostalgiques.Cependant, en ce qui concerne la dimension exploratoire du jeu, celle-ci n'est malheureusement pas suffisamment soutenue - au niveau technique - par la dimension artistique. Attention à ne pas confondre cette hypothèse avec une « décharge » de responsabilité, mais plutôt avec un simple partage de faute . Dans le détail, l'absence de carte de jeu pour mieux vous orienter sur le terrain de jeu vous pèse énormément. La recherche d'objets de collection, utiles et non destinés à dépenser des ressources au sein de l'arbre de compétences, devient préjudiciable en raison d'un FOV (Field of View) déficient . Pour ne rien arranger, il existe aussi une approximation technique, en termes de définition graphique, capable d'épargner uniquement les robots. La guerre contre l'empire Vega fait rage avec sa destruction sur Terre, mais les éléments du scénario ne semblent en aucun cas souffrir de la présence de ces robots mammouths qui se donnent des coups. Des choses d'un autre temps. Les graphismes ne gèrent absolument pas ce qui apparaît sur l'écran, y compris les textures qui apparaissent tardivement, qu'il s'agisse de celles du terrain, des arbres ou des bâtiments, ou d'autres créations architecturales. À cela s'ajoutent des bugs graphiques d'ennemis engloutis dans le sol, des collisions audacieuses dans les airs et d'autres problèmes liés au framerate pas à la hauteur des standards actuels. Si l'on considère ensuite que le jeu n'a certainement pas des graphismes époustouflants, mais qu'il est en fait pauvre en détails sur tous les fronts, les performances pourraient être meilleures. VERDICT-Goldorak est une opportunité qu'Endroad et Microids ne parviennent pas à exploiter au mieux, en raison de trop d'incertitudes. Le gameplay était immédiatement évident et incapable de se renouveler au fil de l'expérience. Ce qui a sauvé la mise, c'est l'histoire et la fantastique localisation en français, les deux seuls véritables points d'excellence du jeu. La dimension artistique, à l'exception du design des robots, semblait trop rude pour un titre nouvelle génération. |