Le Mandala de Feu (Enshoku no Mandara) est un manga unitaire paru au Japon aux éditions LEED Publishing. L'histoire suit Tohaku Hasegawa, un moine bouddhiste qui aspire à devenir peintre. Afin de réaliser son rêve, il quitte la péninsule de Noto et se rend à Kyoto dans le but de devenir le disciple d'Eitoku Kano. Seul bémol pour le moine : le peintre n'accepte pas de disciples, et c'est la douche froide pour Tohaku. Mais un château non loin de là se retrouve incendié, et Tohaku réalise quelque chose. Quelque chose qui va marquer un grand changement dans la vie du moine bouddhiste...

C’est dans le Japon du XVIe siècle que Nobuharu Hesegawa a rencontré Eitoku Kanô l’un des plus grands peintres de sa génération, qui a renoncé de le prendre comme disciple. Après ce refus, le château où se trouve l’art de Kanô reconnu par la cour impériale, prend feu. Pris d’une fougue ardente, Nobuharu décide de braver les flammes pour voir de ses yeux la toile que l’on considère comme le chef-d’œuvre de sa vie. Ce tableau fut le déclencheur de sa vie, il part pour Kyoto avec sa famille, le destin fait bien les choses, Nobuharu va faire la rencontre de Sen no Rikkyû, maître du thé au palais. Avec son influence à la cour, il va réussir à donner l’ascension pour ce peintre venu tout droit de sa campagne. Ce One-Shot, regroupant les grosses étapes de sa vie, nous montre progressivement l’émergence de son talent. Son histoire nous interroge sur la passion qui nous anime, cette passion est-elle bénéfique pousser à son paroxysme ? Le talent et la renommée ne sont pas sans concession. Le manga traite des choix de vie et des concessions qui y sont associées, des regrets, des pertes, des différentes manières de voir et de vivre sa vie, de l’humilité, de l’amour, de l’amitié. Il y a également des sympathiques touches d’humour qui sont toujours très bien placées. Pleins de sujets plus touchants les uns que les autres, traités et sublimés par les magnifiques dessins de Shimomoto.