Après que Dieu ait créé tous les animaux, il reçut une plainte du cerf, qui lui demanda s'il pouvait être le roi des animaux. Dieu a accepté et a planté de belles feuilles sur la tête de l'animal. Dans la mythologie grecque, le cerf était étroitement associé aux figures d'Artémis, déesse de la chasse, et de l'imprudent Aktaion. Chez les Celtes, il était associé au dieu Cernunnos. Dans le présent, le jeune Edward se promène dans les bois avec le garde-chasse Gilbert, où ils trouvent un cerf sans bois. Deux yeux regardent depuis les buissons. Ce sont les yeux d'un braconnier qui est apparemment – ??et pour des raisons obscures – toléré par le grand-père d'Edward. Le cerf – et le mystérieux cerf blanc en particulier – ajoute-t-il un nouveau chapitre à sa légende ?

Dans son second volume de "La faune symbolique", Servais nous emmène à la rencontre du roi de la forêt : le cerf. Nous sommes invités à vagabonder dans les bois à sa suite, à travers les mythes et légendes qui le représentent, et sa vie, de la période du brame (toujours impressionnant et envoûtant à écouter en forêt) à la saison de la chasse, débattue mais nécessaire pour réguler la population. Toujours à travers des histoires assez courtes, on va retrouver le cerf à travers des contes, des mythes, des légendes qui ont fait et qui font de lieu toujours un animal majestueux, noble et fier, lui conférant ce titre de roi de la forêt. Pourquoi a-t-il ce titre? D'où lui viennent ces bois? Pourquoi les perd-t-il? Aucune de questions amènent à autant de réponses... espérées et supposées. Ces petits récits qui apprennent à mieux connaître le cerf entrecoupent une histoire qui est le fil rouge de ce livre, celle d'un petit-fils qui a beaucoup à apprendre de son grand-père sur la forêt et son splendide représentant. Ses illustrations sont toujours aussi magnifiques, poétiques, un bel hommage à mère Nature avec qui nous rentrons en communion, un moment de beauté.