Benvenuto Gesufal est un homme à succès, peut-être le meilleur de son métier ... tueurs à gages. Il travaille désormais exclusivement pour le seigneur Ducatore, l'homme politique le plus rusé de Ciudalia. Benvenuto reçoit une tâche quasi impossible : commettre un meurtre lors d'une bataille navale, pendant que les boulets de canon volent autour de lui.

La première partie de Gagner la guerre a été une épreuve. Plus de trente pages nous avons travaillé sur les noms, les villes et les intrigues. Et soudain, à la page 35, Frédéric Genêt, scénariste et dessinateur, a appuyé sur le bouton pause et nous a tout expliqué en détails. L'idée était tout simplement géniale. Enfin, une bande dessinée normale qui n'empêche pas ses lecteurs de paniquer ! Après cela, nous avons été complètement emportés par l'histoire. De manière très prometteuse, nous avons terminé la lecture de la première partie en mentionnant que nous attendions avec impatience la suite. La partie deux répond sans effort aux attentes. Fini le dur labeur. Au lieu de cela, un tsunami d'intrigues et d'actions s'approche de nous. Nous n'allons pas résumer l'histoire, qui ne produirait qu'un texte très long et difficile, mais il s'agit de pouvoir politique, d'espionnage, d'assassinats sous contrat et de la lutte intérieure de la belle ville de Ciudalia et ses habitants.

Gagner la guerre est une adaptation du roman Mauvaise Donne de Jean-Philippe Jaworski. Cela ne nous surprendrait pas si ce livre était au niveau de Game of Thrones. Cependant, beaucoup ne le lirons jamais : Manque de temps, livre introuvable, trop de pages,.... Toutes les excuses sont bonnes. Mais la raison principale est simplement que pour nous, cette adaptation en bande dessinée est une réussite : Montage intelligent, dialogues fluides, et surtout de grands portraits du dessinateur Genêt. Il est pleinement engagé dans ce projet dont il est impliqué depuis des années. Double pages de synthèses, grandes scènes de bataille, batailles navales puissantes .... Nous comprenons tout et apprécions tous les détails.