Doggybags tome 1 - Edition spéciale 15 ans Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 09 Octobre 2020 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077.5/10 Scénario et dessin : Florent Maudoux, Run, et Guillaume Singelin Inspiré des films d'action des années 1960-1970, Doggybags est une bande dessinée assez originale dans sa conception. Elle rappelle en effet les magazines de comics américains, puisqu'elle comporte trois histoires sans aucun lien entre elles (et trois one shot qui plus est). Le premier récit s'intitule Fresh, Flesh & Hot Chrome (Guillaume Singelin) et met en scène une bande de loups-garous bikers pour le moins surprenants. Masiko (Florent Maudoux) s'articule pour sa part au tour d'une jeune femme, mère célibataire, et qui est aussi agile que Black Mamba de Kill Bill. Enfin, Mort ou Vif (Run) s'intéresse à un braquage réalisé en plein milieu du désert de l'Arizona, et qui se conclut par un carnage. Point commun entre ces trois récits ? Proposé un dessin très stylisé, et des univers pour le moins noirs et violents. Le tout est très explicite, âmes sensibles s'abstenir ! Réalisé par trois auteurs différents, ce Doggy Bags tome 1 est une très bonne surprise, et rappelle quelque peu le concept des cinémas Grindhouse, qui proposaient plusieurs productions sans lien logique à la suite (et pour le prix d'un billet seulement). Les amateurs du genre apprécieront c'est certain. Cette nouvelle édition destinée aux 15 ans des éditions Ankama présente une nouvelle couverture et des bonus inédits, bien sur il s'agit d'un tirage limité. Si vous aviez raté ce volume ou si vous avez commencé la série Doggybags en cours de route, il est temps de replonger dans l'album fondateur. Si vous disposiez en revanche de la mouture d'origine, il y a peu de changements pour se le procurer à nouveau. Le tome seize sera là pour répondre à vos attentes ... VERDICT-Une bonne surprise que ce tome de Doggybags qui nous offre trois histoires pour le prix d'une. L'atmosphère générale est assez noire et glauque, et les récits distillent une sacré dose de violence. |