Les mercenaires Horodamus le Gaulois et Berkan le Numide ont le chic pour attirer les ennuis et se retrouver dans des situations improbables. Dans le premier tome de ce diptyque, les deux voleurs de grands chemins se retrouvent assez involontairement avec une otage, Tara, qui a le mérite d'être particulièrement séduisante et ingénue. Alors qu'elle aurait pu être vendue, Tara parvient à retourner la situation et fait d'eux ses complices pour dérober un trésor, l'or des Carthaginois. Ce que Horodamus et Berkan ignoraient encore, c'est que Tara fait partie de la plus grande guilde des voleurs, la famille d'Utique. Alors que Carthage va être détruite, les trois compères ont une chance de changer pour de bon le cours de leur vie.

Si le premier opus des Voleurs de Carthage mettait l'accent sur un humour assez décapant avec nos anti-héros propices aux maladresses, cette conclusion de diptyque nous rappelle que cette bande dessinée est avant tout historique et relate l'une des plus grandes revanches de l'histoire de l'humanité, ainsi que la destruction d'une des plus belles villes de l'Antiquité, Carthage. Le scénario s'avère particulièrement développé, les dessins assez originaux pour passer un bon moment avec cette bande dessinée plus complexe qu'on aurait pu l'imaginer de prime abord.