An 168, Rome. Dans l'enceinte du Circus Maximus, là où les pilotes de char s'affrontent, un jeune homme voudrait participer à la prochaine compétition. Néanmoins, le prix d'entrée coûte très cher, et il n'a pas les moyens financiers adéquat. Il tente de convaincre l'organisateur en lui proposant de partager ses futurs gains avec lui, mais comment être sur qu'il sorte vivant de l'arène ? Loin de là, Aelio Hermeros, l'un des meilleurs pilotes de la compétition, se retrouve sur la Via Aurelia (la voie Aurélienne), où des bandits de grands chemins ont été crucifiés, ce qui ne manque pas de l'inquiéter. Il se dirige lui aussi vers Rome, où Dioclès attend sa venue. Ce dernier lui ouvre sa maison et lui demande de profiter des délices comme s'il était son propre fils. Aelio n'a pourtant pas l'intention de s'adonner aux vices, il aimerait marcher sur ses traces et devenir un grand aurige. Mais l'arrivée de Commode, fils de Marc-Aurèle, va compliquer la donne, obligeant Aelio à se battre avec un pugiliste. Et ils n'ont pas exactement le même gabarie ...

Gloria Victis nous plonge dans l'Antiquité romaine et ses célèbres courses de char qui faisaient le bonheur du public. Le scénario de Juanra Fernández prend de la matière au fil des tomes, alors que le héros lui même s'avère beaucoup plus sur de lui. Dangereusement blessé en Espagne, Aelio a été recueilli par Laciano qui possède un élevage reconnu de chevaux de course. Souhaitant toujours devenir le meilleur aurige, il va devoir aller à Rome et éviter les pièges qui lui réserve son némésis qui est pressé d'en finir quel qu'en soit le moyen. Le découpage est très dynamique, et le dessin réaliste de Mateo Guerrero apporte un indéniable charme à la saga, et nous fait découvrir les (sales) coulisses des compétitions romaines. Ce quatrième volet de Gloria Victis marque la fin de la saga dans une joute dans l'amphithéâtre Flavien à Rome. Entre Aelio et Simon, un seul pourra prétendre à la couronne.