Henry un ami qui vous veut du bien ? Euh

Vous incarnez cette fois Henry Townshend. Le jeu commence en vue à la première personne dans votre appartement et vous y êtes totalement bloqué. Fenêtre bouchée, porte verrouillée, la seule solution pour sortir est de passer par un tunnel à côté de votre lavabo dans la salle de bain. Mais ce tunnel vous envoie dans un monde parallèle. Et c'est reparti pour le show ....

Un scénario obscur.

Une fois débarqué dans ce monde hostile, que faudra t-il y faire ? Survivre et puis c'est tout. Vous êtes totalement désorienté et vous ne savez pas ce qu'il se passe en réalité. Il va donc falloir progresser pour essayer de connaître la vérité. Le jeu semble d'ailleurs encore plus violent que le précédent avec certaines scènes très gores, on comprendra aisément le 18 + sur la boite. D'ailleurs l'éditeur recommande aux personnes nerveuses de ne pas s'y essayer. Heureusement des portails sont présents et vous ramènent dans votre appartement juste le temps de sauvegarder et souffler un peu. Au fil de la partie, on maîtrisera de plus en plus facilement son environnement, le jeu, et sa conception. Ce Silent Hill 4 est peut être aussi un des plus facile, avec des énigmes assez aisées qui plus est. Reste une ambiance vraiment intéressante.

La PS2 en forme

Silent Hill 3 repoussait les limites de la PS2 avec des graphismes très réussis et variés. Le 4 garde un esprit similaire avec un résultat à l'écran concluant. Le titre reste lugubre même si parfois un peu moins sombre que le précédent. L'animation est globalement satisfaisante et plutôt fluide malgré des problèmes de caméras par moment. La jouabilité reste du Survival Horror, donc pas forcément parfaite mais efficace avec le temps.

La trame sonore est discrète. Outre les bruitages renforçant l'ambiance, la musique surgit toujours à un moment clé du titre. Du bel ouvrage, que vous n'aurez pas beaucoup de temps à écouter. Il faudra en effet une douzaine d'heures pour boucler Silent Hill 4.