Surface : Le Panthéon est un jeu d’observation simple,  et qui marie un scénario mystérieux à des puzzles à énigmes pour une aventure accessible à tous.  Concernant l'histoire, en voici un bref résumé : Alors que vous courez pour rejoindre votre mari et votre fille dans un wagon du Capital Express, un train qui est une toute nouvelle prouesse technologique et qui effectue son premier trajet, vous manquez le départ et celui-ci s'élance sans vous. Au premier tunnel le train se volatilise ; il ne ressortira jamais de l'autre côté. Après des mois d'enquête et aucune piste, l'intérêt pour l'affaire s'estompe. Mettez toutes les chances de votre côté pour pouvoir comprendre l'inimaginable et retrouver votre famille. Chaque lieu visité pourra, au premier abord, paraître assez commun. Mais le job d’un fin limier est de regarder au-delà des apparences. Une inspection plus approfondie permettra ainsi de découvrir des objets cachés de manière inventive dans les décors. En réalité, le jeu rappelle le livre "Où est Charlie ?", ce petit personnage qui s'amusait à se cacher dans des décors fortement chargé en objets. En début de partie, une liste d’objets à retrouver sera présentée. Fréquemment, cette quête demandera néanmoins une réflexion transversale. Des fleurs jaunes, blanches et rouges sont à collectionner et servent pour la section "Panthéon" qui comporte trois lieux. Les fleurs permettent d'acheter de quoi restaurer ces lieux dépravés.

L'histoire se développera au fil d’enquêtes se déroulant sur différents environnements et révélant des indices cachés ou des objets. Les mécaniques de jeu aussi. Néanmoins, on ne peut pas dire que Surface 4 offre un défi très important. Beaucoup d'indices sont formulés dans le jeu, et aucune réel enquête n'est présente. Comptez environ six heures de jeux, même si cette édition collector comporte quelques suppléments (un niveau supplémentaire, un guide stratégique, des concept art,  la bande son numérique, etc). La réalisation technique du jeu se montre assez soignée, avec des graphismes convaincants, et des décors très variés. En revanche, les cinématiques utilisant des acteurs réels sont assez étranges, et la synchronisation labiale s'avère souvent imprécise.