Fire Fire Fire est une série en deux tomes initialement publiée aux éditions Shueisha. Une suite a vu le jour depuis (Fire Fire Fire : Black Sword) mais aucun tome relié n'est encore sorti au Japon. Jiga Kirishima vit dans un monde post-apocalyptique. Le ciel est en permanence gris, la civilisation semble avoir disparu au profit d'un désert sans fin, et les rares ressources encore disponibles sont entre les mains de gens bien peu recommandables. Équipé de l'épée de son père, Jiga part à la recherche des survivants de l'apocalypse, accompagné d'un cyborg et d'une jeune fille étrange. Ce qu'il ignorait encore, c'est qu'une puissante organisation convoite son arme, et ne va pas tarder à mettre sa tête (ainsi que celles de ses compagnons) à prix !

A première vue, le scénario de Fire Fire Fire évoque quelque peu la saga Mad Max. Pourtant, on y retrouve tous les clichés du shonen : Un héros au cœur d'or devant rosser un vilain à la tête d'une puissante organisation, accompagné d'une partenaire très séduisante. Shouji signe un dessin toujours très précis, notamment les armes et les véhicules, et l'aspect fan service n'est pas oublié. Le manga ne possède pas une grande violence graphique, mais il y a quelques références sexuelles néanmoins, et c'est une des choses qui rend ce titre assez surprenant. On retrouve même de l'humour noir lié au sexe justement. Les séquences d'action ne manquent pas de charme, et les gags répondent assez présents, étant plus soutenus que dans Highschool of the Dead ou Triage X. Le mangaka a eu entière carte blanche pour concevoir Fire Fire Fire, et ça se sent.