Scénario : Stéphane Colman
Dessin : Batem
Couleurs : Cerise
Diane Forrest et son amant font toujours des recherches scientifiques dans la jungle de Palombie. Diane est la tante préférée du jeune Hector, que nous avons rencontré pour la première fois dans l'album 26. En raison de l'absence de résultats, Diane sera contrainte de retourner à Londres dans les deux semaines. L'université ne financera plus ses recherches. Hector est en état de choc car il ne veut pas retourner en Europe. Hector s'enfuit en signe de protestation. Au fin fond de la jungle, il rencontre le vieux magicien Touhtankilosé. Ce magicien donne à Hector la chance de réaliser son rêve : devenir lui-même un vrai Marsupilami. Une mise en garde : le sort cessera immédiatement si Hector a la nostalgie de sa vie d'humain. Il n'est pas facile pour Hector de maîtriser toutes les compétences d'un Marsupilami (attraper des piranhas vivants, attaques ciblées avec une queue de plusieurs mètres)...
L'illustrateur Batem peut une fois de plus se faire plaisir en dessinant la diversité de la faune et de la flore de Palombie dans les moindres détails. Cela donne lieu à de très belles pages (pages 11-12 et page 29 pour en citer trois). Ce sont toutes des pages pleines de détails délicieux, pour la plupart sans texte, mais qui vous poussent à regarder. Il y a aussi des clins d'œil à Bambi de Walt Disney, à l'artiste Keith Haring, au coronavirus et encore... Pourtant, cela ne suffit pas du tout à produire un album qui se distingue par son histoire. Le scénario de Colman est mince comme du papier (mais il s'étale tout de même sur 56 pages) et totalement désordonné. C'est un problème depuis plusieurs albums maintenant.
VERDICT
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Un nouvel épisode de Marsupilami brillant par son aspect graphique, beaucoup moins pour son intrigue. Une lecture agréable pour l'été cela étant.