Il était une fois.

Apparu sur NES début 1990 en Europe (et quelques années avant en arcade), Bionic Commando reprend la même thématique qu'à l'origine. Nous y incarnons Nathan Spencer, un soldat bionique qui devra lutter contre le nouveau dictateur local. L'originalité de la série provient du grappin bionique du héros (situé dans son bras gauche) permettant de s'accrocher un peu partout dans les décors. Le principal changement de ce Bionic Commando Rearmed 2 vient de son degré de difficulté en sensible baisse depuis son ainé et à des années lumières du volet NES. A l'époque, le gameplay était calibré au millimètre, entraînant frustration et multiples "game over" précipités, mais le titre se montrait si dynamique qu'on avançait toujours et encore, sans relâche, pour espérer passer à la mission suivante.

Développé une fois encore par Fatshark (un studio composé d'anciens de GRIN), le titre propose un mélange action/plates-formes relativement accessible. Naturellement, tel un Spider-Man, Nathan Spencer pourra attaquer dans les airs, le bestiaire d'ennemis étant suffisamment varié pour convaincre. Par soucis de réalisme (?) ou par choix, le héros ne dispose que deux armes en permanence, un pistolet qui ne vous quittera pas de la partie, et une arme secondaire (fusil à pompe, sniper, lance-roquette, etc). Il faudra ouvrir l'oeil et faire le bon choix, sous peine d'être en difficulté face à un boss, même si on pourra toujours compter sur les grenades pour infliger quelques importants dégâts aux adversaires (si le lancé est précis bien sur). Le bras bionique a aussi son utilité dans les combats puisqu'il permet de soulever des objets et de les balancer sur l'ennemi. A signaler que, tel un Mega Man, Nathan pourra acquérir de nouvelles techniques lors de la progression.

Une réalisation à la hauteur ?

Techniquement parlant, Bionic Commando Rearmed 2 propose un visuel assez convaincant, et des environnements relativement variés, même si le level design varie beaucoup d'un lieu à l'autre.  Après quelques heurts, la jouabilité ne posera pas de problèmes particuliers, et offrira même un panel d'action séduisant.

La durée de vie demeure assez honnête, une huitaine d'heures étant nécessaire pour finir l'aventure. Les boss sont assez faciles à battre, et dans la plus tradition japonaise, leur point faible est brillamment mis en avant. En multijoueurs, nous retrouvons un mode coopération et enfin, côté son, les musiques font preuve d'une belle variété, et les bruitages demeurent très réalistes.