![]() Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 16 Octobre 2024 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario : Matz Dans ce dernier tome du cycle « Affaires d'État », le Tueur se retrouve confronté à une situation inédite : la protection d'une petite fille, rescapée d'une tuerie. Cette mission le pousse à déroger à ses principes et à révéler une part d'humanité insoupçonnée. « La vie ou la mort, c'est noir ou blanc. Appuyer sur la gâchette, c'est oui ou non… » Le Tueur veut croire cette affirmation, mais comment faire alors qu'il tient dans ses bras une fillette rescapée d'un massacre ? Il ne veut pas abandonner l'enfant. Barbara, son contact à la police, voit une touche d'humanité chez le Tueur, car en protégeant cette enfant, il s'expose à toutes sortes de dangers mortels. » Alors que l'agence réfléchit aux prochaines étapes, le Tueur est pris en embuscade par un certain nombre de tueurs à gages. Il parvient à les éliminer tous et lorsque Barbara le rapporte, il devient clair qu'il y a une taupe à l'œuvre au sein du service. Rigor Mortis se concentre principalement sur la manière dont les services secrets ne devraient pas se concentrer uniquement sur la taupe interne, mais aussi sur ce qu'il faut faire du tueur et de la fille. Au début de l'histoire, ils font comprendre à Barbara que pour eux, l'éliminer, et même la fille, est une possibilité, quelque chose que le tueur a toujours gardé à l'esprit et se demande surtout quel choix Barbara fera le moment venu. Ce tome pousse le personnage du Tueur dans ses retranchements, le confrontant à des dilemmes moraux inédits. La protection de l'enfant révèle une facette inattendue de sa personnalité, mettant en lumière une humanité enfouie sous sa carapace de tueur froid et méthodique. Le récit explore les thèmes de la culpabilité, de la rédemption et de la possibilité d'un changement, même pour un personnage aussi sombre que le Tueur. Le cycle « Affaires d'État » offre une vision cynique et désabusée des manipulations politiques et des jeux de pouvoir : « Rigor Mortis » ne fait pas exception, dénonçant les compromissions et les sacrifices nécessaires pour maintenir l'ordre établi. Le récit questionne la légitimité de la violence d'État et les conséquences de ses actions sur les individus. Le dessin de Luc Jacamon est un élément essentiel de l'atmosphère sombre et réaliste de la série. Son trait précis et détaillé, ainsi que son utilisation des ombres et des contrastes, renforcent l'intensité des scènes d'action et la profondeur des émotions des personnages. La narration de Matz, à travers la voix off du Tueur, plonge le lecteur dans les pensées et les réflexions du personnage, créant une immersion totale dans son univers. L'utilisation de découpages cinématographiques dynamisent l'action et rendent la lecture très agréable. VERDICT-« Rigor Mortis » est un tome marquant qui clôture un cycle avec brio. Matz et Jacamon offrent une œuvre puissante et troublante, qui explore les zones d'ombre de l'âme humaine et les dérives du pouvoir. |