Mama Moll (Isabella Schmid) décide de partir en week-end avec ses amies, une décision qui met Papa Moll (Stefan Kurt) au pied du mur. Il va lui être difficile de passer deux jours seul avec ses trois enfants sans que le chaos ne s'installe. En effet, Papa Moll ne peut pas quitter son travail, où il doit accomplir des heures supplémentaires à la fabrique de chocolat. C'est alors qu'une bataille rangée éclate entre ses enfants et ceux du directeur de la fabrique, deux fratries qui se détestent. Il en va du monopole sur la barbapapa mais surtout du sort du chien volant le plus célèbre du monde, celui du cirque Pompinelli.

Si le personnage de Papa Moll est une institution en Suisse, on ne peut pas dire que cette série de bande dessinée ait vraiment percée en France. Les producteurs suisses Lukas Hobi et Reto Schaerli de Zodiac Pictures, déjà à l’origine du remake de «Heidi» en 2015, ont cette fois jeté leur dévolu sur une production à priori beaucoup moins porteuse à l'export, malgré un budget de production de 5 millions de francs suisses (environ 4,44 millions d'euros). Le décor nous plonge au cœur des années 1950 et offre un récit sympathique mais à l'humour déjà mille fois exploité au cinéma entre Charlie et la chocolaterie et les films de Wes Craven. Une production sympathique à défaut d'être surprenante.