Takane & Hana (Takane to Hana) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a déjà connu dix-sept tomes aux éditions Hakusensha. Hana est une lycéenne de 16 ans qui se retrouve confrontée à un homme de dix ans son aîné lors d'une rencontre arrangée. Initialement, c'est sa sœur qui aurait du se rendre à ce rendez-vous, mais victime d'un empêchement, il était pourtant hors de question d'annuler l'entretien avec l'héritier du grand groupe Takaba. Et la rencontre avec les deux protagonistes s'avère explosive. Takane Saibara semble avoir tout pour lui, mais son caractère effroyable le met en marge de la société. Quant à Hana, elle n'a pas l'intention de se laisse faire et n'hésite pas à lui lancer ses quatre vérités à la figure pour mettre fin au plus vite au rendez-vous. Sans doute peu habitué d'avoir affaire avec une personne aussi honnête, Takane lui propose un nouveau rendez-vous le lendemain !

Dans ce tome 15, les meilleurs gags sont ceux du début et de la fin, avec les deux pages en bonus sur Takane amnésique. Sinon, Hana a toujours seize ans en dépit du bon sens et de la chronologie, la romance est au point mort (et on comprend bien que ça convient à la mangaka plus à l'aise pour rendre ses personnages sympathiques que pour les scènes d'amour. Sur ce point, la série a toujours avancé volontairement au ralenti, un peu comme dans les premières saisons de la série "Chuck", mais ça fonctionne tout de même ainsi. On s'attache aux personnages comme à de vieux copains qu'on est content de retrouver. La mère de Takane fait son apparition dans la série et elle a un caractère particulier, mais amusant. Son caractère est fouillé, atypique on en découvre un peu plus sur le passé de Takane. Les prochains tomes devraient donc enfin nous entraîner du côté des méchants de la série, avec un peu plus d'action et sans doute un casting réuni au grand complet (à ce niveau, ce tome quinze tourne la caméra vers le couple et renvoie tous les autres personnages au rang de figurants à part la mère de Takane. Les dessins sont quant à eux très classiques dans l'ensemble, mais l'aspect second degré est parfaitement maîtrisé et se retrouve dans les petites mimiques des personnages toujours prompt à délirer.