Nous sommes en 1927. Nick Buckley est propriétaire de End House, une immense bâtisse située près de Saint Loo. En trois jours, trois accidents sont survenus contre sa personne. Un tableau a failli lui tomber sur la tête, les freins de sa voiture ont été sabotés et un éboulement a failli l'emporter. Des coïncidences trop troublantes pour le détective Hercule Poirot, qui soupçonne une tentative de meurtres. Nous voici donc lancer dans une enquête, à la recherche du redoutable malfaiteur. Mais Agatha Christie : Peril at End House (La Maison du Péril en français) n'est pas un jeu d'aventure point'n click, contrairement aux précédents opus de la saga. Non, cette fois les développeurs d'I-Play, plutôt spécialisés dans les jeux pour les téléphones portables, ont conçu un titre dans la ligné de Mystery Case Files. Sur chaque tableau, vous devrez donc mettre la main sur tous les objets dissimulés dans l'environnement pour accéder à de précieux indices. Le temps est limité à 25 minutes pour chaque mission, et vous aurez droit à des malus de 30 secondes en cas de clics trop nombreux sur l'image. Il faudra donc être méthodique et une épreuve bonus sera parfois disponible pour obtenir un indice supplémentaire.

Le jeu se montre globalement très facile et peu violent (le titre bénéficie d'une classification 7 + cette fois). Malgré 13 enquêtes au total, on avance assez rapidement, surtout que le jeu se montre très dirigiste. Une douzaine d'heures sera nécessaire et permettra de découvrir des graphismes en 2D plutôt réussis, et des cinématiques rappelant les bandes dessinées. Les musiques fleurent bon le jazz, et le titre est disponible pour moins de 20€ en France.