L'auteur de la chaîne Moore's Law Is Dead a publié une liste complète des caractéristiques de la prochaine console PlayStation 6, et celles-ci se sont révélées encore plus impressionnantes que dans les rapports précédents. Le ray tracing est considéré comme le point fort : si auparavant on parlait d'une amélioration de 5 à 10 fois par rapport à la PlayStation 5 de base, on parle désormais d'une amélioration de 6 à 12 fois. Dans le meilleur des cas, cela rapprochera la PS6 du niveau de l'actuel produit phare de NVIDIA, la GeForce RTX 5090, qui permettra théoriquement d'implémenter un rendu complet avec path tracing en temps réel. Pour la console, et surtout pour AMD, jusqu'ici inférieur à NVIDIA dans ce domaine, un tel bond serait inattendu, bien que des rumeurs circulent depuis longtemps selon lesquelles la nouvelle architecture AMD se concentrera sur le ray tracing et l'IA. Parallèlement, l'amélioration des performances de rastérisation sera bien plus modeste : seulement 2,5 à 3 fois par rapport à la PS5.

Selon une source interne, le système repose sur un APU monolithique de 280 mm², fabriqué selon la technologie de gravure 3 nm de TSMC, ce qui réduira la consommation électrique à environ 160 W par rapport à la PlayStation 5 Pro, plus gourmande en énergie. Le processeur central sera équipé de huit cœurs Zen 6C (dont un de réserve) et de deux cœurs Zen 6 économes en énergie pour les tâches d'arrière-plan. Le module graphique comprendra 54 unités de calcul RDNA 5 (dont deux seront probablement désactivées), la fréquence sera de 2,6 à 3 GHz et le cache L2 de 10 Mo. Les performances devraient être de l'ordre de 34 à 40 téraflops ; à titre de comparaison, la PS5 affiche 10,28 téraflops, la PS5 Pro 16,7 téraflops et la PS4 seulement 1,84 téraflops.