Lost Children est une série toujours en cours de parution et qui est une création Ki-oon rappelons-le. Dans un monde basé sur un système de caste, Ran et Yuri, deviendront amis malgré leurs différences. Mais cette société faite d'injustices les rattrapera et ils suivront des destins bien éloignés. Malgré tout, leur lien existe toujours et pourrait les conduire à nouveau l'un vers l'autre. Système oppressif, lutte pour l'égalité des droits, religion, génocide, guerre… Ce n'est pas parce que la série se déroule dans un monde imaginaire qu'elle n'est pas profondément liée à l'Histoire mondiale et à des problématiques sociales bien réelles. En effet, sans être une satire extrêmement acerbe, l'histoire reprend ces éléments de façon intelligente, posant des bases solides à l'univers. De plus, l'intrigue est double puisqu'elle possède deux points de vues : celui de Ran, au cœur de l'action et celui de Yuri, bien plus passif.

Encore une fois, cette série ne déçoit pas. Ce tome sept se concentre plutôt du côté de Yuri, en explorant les recoins sombres de sa culture d'adoption. Des traditions qui font froid dans le dos et mettent en scène des personnages qui menacent la vie de Yuri et de certains habitants. La tension grimpe tandis que les flashbacks explicatifs affluent. Ran n'est pas mis de côté pour autant et se retrouve avec des indices entre les mains qui pourraient bien faire avancer sa cause. Ces indices mènent d'ailleurs à une fin de tome très attendue. Nous avons été surpris et enthousiasmé par celle-ci, car elle promet un paquet de rebondissements et d'émotions pour la suite. Le dessin est toujours très soigné, gorgé de détails sans en faire trop et très agréable pour s'évader dans ses paysages, ses villages et ses cités.