Grand Blue (Guranburu) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt-trois tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Après avoir obtenu son diplôme dans un lycée de garçons, Iori Kitahara quitte la maison pour aller à l'université dans une ville côtière. Il est impatient de commencer un nouveau chapitre de sa vie - un chapitre où il rêve de se réinventer, de rencontrer de belles filles et de profiter de sa jeunesse. Mais lorsque son nouveau domicile est le magasin de plongée de son oncle, les débuts d'Iori à l'université ne se déroulent pas de manière aussi glorieuse que prévu ! Iori pourra-t-il se maintenir à flot ou sera-t-il emporté par l'ivresse du club de plongée de son université ? !

Alors que la compétition pour Iori s'intensifie parmi les filles, la classe de première année décide de s'attaquer au tant attendu Shark Scramble, cela semble effrayant d'être entouré de requins mais les grands prédateurs n'attaquent pas. Mana Yoshiwara est celle qui fait tout le boulot cette fois ! Nous pensions que cela deviendrait plus romantique à partir de la fin du dernier tome, mais cela ne s'est pas passé ainsi. Tout d'abord, Shiori apparaît et raconte une jolie histoire qui montre ses liens familiaux avec Iori. Et l'épisode comique où Chinatsu se perd et la consulte vous fera rire. À la fin, ils sont allés tous les quatre à Shark Park, nous avons donc eu un épisode sérieux sur la plongée ...  jusqu'à ce qu'un drame dans les douches vienne tout gâcher (un oubli de sous-vêtements). C'est aussi agréable d'avoir des images qui vous font ressentir la beauté et le plaisir de la mer, propres aux mangas. C'était amusant de montrer le bon côté d'Iori et de faire comprendre au lecteur qu'il allait tomber amoureux de Mana, tout en faisant rire le lecteur. Vous aurez envie que les héroïnes soient astucieuses, confuses, retenues et combatives. Iori aussi (c'est important) a globalement montré un côté cool et mature cette fois-ci, et c'est un volume où elle a pu réaffirmer qu'elle est le personnage principal féminin. Et à la fin, il y avait une histoire spéciale sur Nojima qui fait rire aux éclats.  Comme on pouvait s'y attendre de la part de Kenji Inoue, la bataille avec Shueisha, le premier éditeur mondial, est d'une toute autre ampleur . Même si c'est un peu déformé, nous n'arrivons pas à croire qu'Iori va se déguiser ! On admire Kimitake Yoshioka, l'illustrateur, pour son engagement à risquer sa vie pour le bien de son travail. Si quelque chose devait arriver, Kodansha ramasserait les morceaux. C'est le 10e anniversaire de la série après tout. En conséquence, le prochain volume mettra probablement davantage l’accent sur les gags et la romance.