![]() Plate-forme : PlayStation 5 - Nintendo Switch Date de sortie : 11 Juillet 2025 Options : Alertes - Voter pour ce jeu Editeur : Développeur : Genre : Simulation de vie Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Bienvenue au ranch ! Découvrez Cattle Country, un jeu de simulation de cow-boy. Le far west pas si sauvage.Développé par Castle Pixel, Cattle Country est un simulateur de vie de cow-boy unique entièrement réalisé en pixel art 2D qui s'inscrit dans le sous-genre de plus en plus vaste et varié des jeux cosy. Dans le détail, Cattle Country nous met dans la peau d'un petit homme ou d'une femme pixelisée à personnaliser via un éditeur extrêmement simple et intuitif et auquel il faudra donner un nom. Non seulement cela, nous devrons également nommer le village et notre ranch. L'aventure nous voit transportés dans un carrosse avec une missive qui laisse entrevoir les raisons de notre visite et anticipe notre avenir, le tout très conforme au stéréotype classique du genre. Une fois arrivés au village, le bon vieux Archibald (qui est censé faire office de « maire ») nous donne un terrain, une tente et quelques outils. De là commence notre aventure, faite initialement de bricolage, assez prévisible et anonyme, pour ensuite se développer progressivement, pour certains même trop lentement, en introduisant des éléments nouveaux et résolument plus dans une tonalité occidentale. En fait, nous devrons non seulement prendre soin du champ et du bétail , mais aussi faire face à des bandits de toutes sortes, déjouer des vols et, pourquoi pas, en attendant développer des liens avec les autres personnages jusqu'à ce que l'amour s'épanouisse avec la possibilité du mariage. Au fil du temps, une véritable relation se développera entre vous et votre communauté, mais attention, tout le monde n'est pas digne de confiance et bientôt vous devrez défendre non seulement votre ranch mais tout le village. Des choses à revoir.
Graphiquement parlant, les amateurs de pixel art trouveront un mini monde vivant, vibrant et chromatiquement varié. Outre le chaos à l'écran causé par les éléments à collectionner/destructibles, Cattle Country présente une bonne variété esthétique, même si les personnages, en raison de leur minimalisme, semblent avoir peu d'identité, même dans les illustrations de type 2D. L'impact visuel global reste très soigné, agrémenté d'animations simples mais efficaces (un exemple est l'animation lorsque l'on roule, vraiment mignonne). Le son est assez standard et on aurait pu s'attendre à plus de courage notamment pour renforcer l'ambiance qu'il véhicule. Cela reste un accompagnement valable qui, malgré quelques répétitions excessives, ne devient jamais vraiment ennuyeux ou redondant. Cattle Country est pourvu de sous-titres français, ce qui est toujours utile dans un jeu ciblant le grand public. Du côté strictement gaming, Cattle Country montre d'emblée sa principale criticité : la transposition pour consoles. En pratique, l'ensemble du monde du jeu est constitué de carrés invisibles et pour interagir avec l'un d'eux, nous devrons faire face à une boîte blanche esthétiquement discutable qui fait office de « réticule ». Les premières étapes sont évidemment difficiles et il faut s'habituer à adapter les mouvements et la zone avec laquelle on souhaite interagir. Cela ralentit certaines opérations simples comme cueillir une pierre ou une fleur… Face à cela, deux possibilités s’offrent à nous : s’adapter à un système un peu brut et lent ou l’abandonner. VERDICT-Cattle Country propose un mini monde aux allures western et entièrement en pixel art, agréable et captivant avec un nombre d'activités vraiment élevé et varié. Parmi celles-ci, se distinguent l'activité minière, qui change en partie le jeu lui-même, et la pêche, qui est relaxante et efficace. Le système relationnel est bon même si les personnages ont du mal à s'impliquer émotionnellement. En fait, l'identité du titre, hormis l'ambiance, ne ressort pas comme prévu. Il convient également de mentionner un portage console plutôt grossier et un chargement excessif. |