Un concept renové.

Après dix ans d'absence, SimCity retrouve enfin son développeur fétiche, le studio Maxis. Le précédent opus, SimCity Stories, avait en effet été conçu par Titled Mill Entertainment (Immortal Cities), car la conception de Spore avait nécessité toute l'attention de l'ancien studio de Will Wright.  Bref, nous voici donc à la tête de la ville, où nous devons gérer le budget, l'alimentation en eau, l'électricité, les infrastructures (routes, écoles, bâtiments culturels), etc. A l'image de SimCity 4, la construction des villes doit être pensée comme un important ensemble. Au sein d'une zone, vous trouverez beaucoup de villages alentour, que vous pourrez gérer seul directement ou avec d'autres joueurs en ligne via le chat intégré. Notons au passage que le jeu nécessite une connexion Internet permanente, même lorsque vous jouez en solo. Certains risquent de tiquer, surtout que la stabilité des serveurs est quelque peu aléatoire actuellement. Rhaa.

L'interface est claire et très simple d'accès, vous présentant les principaux points à surveiller, ainsi que quelques objectifs fixés. Et comme dans un Sims, il faudra développer votre ville et répondre aux besoins de vos concitoyens car l'emphase avec la population a été renforcée dans Sim City. Toutefois, l'argent ne sera pas le seul nerf de la guerre, car souvent vous aurez besoin d'autres éléments telle que la créativité, pour mettre en place certains buildings. Mais le jeu récompensera financièrement le partage des services avec vos voisins ou la création de grands projets régionaux. L'espace restreint oblige à effectuer des micro-gestions et à remodeler les quartiers petit à petit. Une petite retouche peut changer bien des choses. Attention toutefois, lorsque vous souhaitez revoir une route, les bâtiments adjacents sont menacés et risquent de disparaître lors des travaux ! En moins de trois heures, on se retrouve avec une carte entièrement remplie, ce qui oblige à renouveler fréquemment sa cité.

Une réalisation à la hauteur ?

SimCity tourne sur le nouveau moteur Glassbox. La graphismes est plutôt joli dans l'ensemble, les textures sont assez variées, les effets d'ombre et de lumière bien gérés, ainsi que les conditions atmosphériques.  La ville est de plus très vivante, il est agréable de voir tout fonctionner sans problème et de se balader dans les rues pour surveiller ce que font les Sims. Cependant, la quantité de travail qui vous attend fait qu'on restera souvent en vue aérienne, surtout que l'intelligence artificielle n'est pas toujours très réactive et provoque bien des catastrophes. L'interface est un modèle du genre et même un enfant n'aura aucun problème à concevoir sa ville. Il y a beaucoup de variables à vérifier, et on pourra vite être débordé tant les problèmes posés sont parfois surprenants et fréquents.

De nombreuses heures de jeux vous attendent donc devant ce titre sans réelle fin. Le titre est très addictif et vous retient longtemps devant l'écran. La musique du jeu se montre pour sa part plutôt relaxante et renforce l'immersion. Jeu en ligne oblige, SimCity oblige à surveiller ce que font les autres villes de la région. Et forcément, le multijoueurs amène son lot de surprises. Vous pourrez voir vos habitants s'exiler si la fiscalité est lourde ou si la pollution est trop présente, ou au contraire profiter des déboires de l'extérieur. La spécialisation de la ville est à ce titre à double tranchant (à choisir entre grande métropole commerciale, cité industrielle ou encore capitale du jeu). Non seulement les ressources naturelles disparaissent rapidement, mais les catastrophes naturelles sont très fréquentes. Cela fait toujours plaisir ...