Développé par Playway et édité par Ravenscourt (un label de Koch Media), Hélicoptère 2015 : Catastrophes naturelles s'avère dans la lignée du jeu Helicopter Simulator : Search and Rescue, publié il y a près de deux ans chez Just for Games. Et pour cause, les deux productions sont issues de la même équipe. Bref, l'intrigue vous glisse dans la peau d'un pilote secouriste. Après avoir choisi votre hélicoptère (cinq nouveaux modèles sont disponibles), vous devrez partir à la chasse des incendies de forêt, résoudre les pannes dans les communications, effectuer des missions de sauvetage en mer, ou bien encore faire face à de nombreux accidents de la circulation. Vous n'arriverez pas sur le lieu d'un drame en vous posant comme une fleur, et le pilotage exige un certain doigté, que vous utilisez la souris ou le clavier.  L'hélicoptère est en effet composé de deux parties, la queue accompagnée de son hélice, et le corps principal surmonté du rotor le plus puissant.  Manipuler les deux simultanément n'est pas si évident, surtout lorsqu'il faudra prendre un virage serré, et déployer les secours rapidement. Comme ce fut le cas dans la série "Search and Rescue" il y a des années (qui était signé d'un développeur différent), chaque mission (quarante au total) vous demande de vous rendre sur un lieu précis, d'effectuer votre objectif puis de retourner à la base pour effectuer le bilan.

Sur le plan technique, Hélicoptère 2015 n'affiche quasiment aucune progression depuis Helicopter Simulator.  Si les hélicoptères sont assez bien modélisés, les décors manquent de détails, et l'optimisation du moteur est à revoir. Même avec 8 Go de RAM, on n'échappe pas à des ralentissements, une animation qui manque de panache (clairement sous les 30 fps) et même des retours sur le bureau de Windows. Les effets climatiques en temps non réel s'avèrent quant à eux réalistes. La prise en main n'est pas si évidente, obligeant à prendre en compte un nombre de paramètre important. Avec un joystick, c'est forcément plus simple, à condition d'avoir au moins 16 boutons dessus. La physique est pour une fois cohérente dans un titre Simulator (c'est trop rare).  Les musiques ne sont pas vraiment intéressantes, mais les bruitages sont dans l'ensemble bien rendus. La durée de vie est quant à elle assez convenable, mais les objectifs sont finalement peu variés, et la lassitude peut rapidement se gagner, surtout qu'aucune évolution ne vous est accordée durant la partie.