Hong Kong, 2036. La famille Kanan se rend aux laboratoires Genpet pour offrir à leur fils Nat, un animal génétiquement modifié. Une véritable peluche vivante dont l'apparence peut être sélectionnée par l'enfant (par un dessin par exemple) et ensuite les généticiens se chargeront de programmer la séquence ADN pour obtenir le genpet souhaité. La Chine ne pratiquant pas les restrictions du gouvernement américain, nombreux sont les touristes étrangers qui ramènent dans l'illégalité un genpet chez eux. Le père de Nat a toutefois une exigence particulière, que le genpet soit en mesure de protéger son fils en cas d'attaque. Une demande un peu délicate, car il faudra doter l'animal de certaines caractéristiques physiques qui pourraient engendre des scénarios imprévisibles. La mère quant à elle ne souhaite qu'une chose, que le genpet n'ait pas de poil ! A leur retour à New York, il va falloir cacher la peluche, nommée Niko, pour ne pas être détecté à la douane. Hasard ou coïncidence, la voiture des Kanan est attaquée peu de temps après. Nat et Niko se retrouvent seuls à errer dans les rues de la ville ...

Ce premier tome de Genpet s'intéresse donc à la génétique et aux dérives qui pourraient se créer dans un futur proche. Les mutations non contrôlées de l'animal font passer Niko de la peluche vivante pas si mignonne au plus terrible des gardes du corps. Oui, il répond à la tâche qu'on lui a demandé, mais à quel prix ? Le sujet est gravé mais le dessin tout en rondeur permet de désensibiliser la cause. On se croirait parfois dans un dessin animé, surtout que l'action ne manquera pas. En revanche, les auteurs ne donnent pas d'expliquer sur l'agression de la famille de Nat, ni même sur le fait qu'il est possible d'avoir un genpet aux États-Unis. Sans doute dans le prochain tome ?