Employée de bureau dans la soixantaine, Doris Miller (Sally Field) tombe follement amoureuse de son collègue John Freemont (Max Greenfield), un nouveau directeur artistique de Los Angeles très séduisant, mais beaucoup plus jeune qu'elle. Un séminaire de conditionnement positif du coach de vie Willy Williams (Peter Gallagher) convainc Doris de passer en mode offensif pour attirer l'attention de John et se retrouver à son bras. Pendant que sa sœur s'entête à mettre la maison de Staten Island de leur défunte mère en vente, Doris, collectionneuse excentrique, délaisse ses amies de son âge pour assister à des concerts de musique électronique.

Malgré un scénario assez prévisible, Hello, My Name is Doris est une comédie indépendante fort sympathique, presque entièrement portée par une Sally Field à la prestation très colorée. L'actrice incarne en effet une modeste employée de bureau un peu excentrique, qui a consacré une grande partie de sa vie à s'occuper de sa mère malade. Désormais seule, la sexagénaire se rapproche assez rapidement de son collègue de travail, et le film confronte constamment l'imagination de cette femme à la réalité dans laquelle elle vit. L'enjeu de cette comédie sentimentale est de savoir comment l'affaire va finir, même si on a bien une petite idée.