Grand succès en 2011, Farming Simulator 2011 s'est offert le luxe d'être la meilleure vente PC de l'année. Sans surprise, les développeurs de Giants Software nous ont donc préparé un nouvel épisode, tout simplement nommé Farming Simulator 2013 sur PC, dont voici aujourd'hui la conversion sur consoles de salon. Le concept n'a pas changé, il s'agit toujours de gérer une exploitation agricole, en utilisant un tracteur et de nombreux outils. Parmi les nouveautés apportés par cet opus, on pourra découvrir une carte de jeu plus importante que dans son ainé, et comportant toutes sortes de cultures (pommes de terre, blé, betteraves, colza, etc), un environnement nord-américain inédit, et des véhicules exclusifs. L'élevage est un peu plus délicat à gérer, car si le poulailler est accolé à votre ferme, les moutons et les vaches sont situés beaucoup plus loin, obligeant à faire tous les jours un petit trajet en tracteur. En parlant de tracteur, ceux-ci sont plutôt bien modélisés, et comprennent une centaine de références différentes. Cependant, le moteur physique est une fois encore totalement fantaisiste. On ne ressent pas du tout l'inertie des machines, et on se croirait presque devant un jeu de course arcade, c'est dire. On pourra aussi regrettera l'absence d'aide, car le tutoriel n'apporte pas vraiment de réponse sur la gestion d'une ferme, ni sur les outils à employer. Le mode multijoueur a par contre étrangement disparu dans la conversion sur PS3 et X360.

Techniquement parlant, Farming Simulator affiche un graphisme encore allégé par rapport à son homologue PC. Cela étant les véhicules sont bien modélisés, les effets spéciaux assez réalistes, et on a déjà connu bien pire dans la gamme Simulator ! A contrario, les bogues de collisions demeurent très nombreux, et les décors demeurent bien vides. La prise en main est globalement très correcte, et les activités s'avèrent plus variées que dans le précédent opus. En revanche l'intelligence artificielle manque encore de constance, et la conduite des véhicules n'est pas toujours évidente. De plus, le réalisme des objectifs est somme toute aléatoire, lorsque l'on découvre qu'une simple livraison peut rapporter beaucoup plus d'argent que de passer des heures à semer des graines dans un champ et à les récolter. Côté son, les musiques sont très discrètes, et les bruitages globalement réalistes.