La Balade de Yaya tome 9 : La sonate Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 24 Avril 2015 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario : Jean-Marie Omont Yaya est de retour chez elle à Shanghai. Elle pensait y retrouver ses parents, mais personne n'est là pour l'accueillir. Le chauffeur Chang ne sait absolument pas où est passé sa famille, après les avoir perdu de vue dans de dramatiques circonstances. Yaya n'a donc plus qu'à attendre, seule, dans la grande bâtisse familiale, que quelqu'un se manifeste enfin (voir l'illustration de la couverture de ce tome 9). Heureusement, Tuduo et son petit frère vont remonter le moral de la fillette, car ses parents pourraient ne pas être aussi loin qu'elle ne l'imaginait. Mais Zhu, l'ennemi de toujours, est encore là. Par le plus grand des hasards, Yaya entend quelqu'un jouer du piano en ville, un air qu'affectionnait particulièrement sa mère. Se pourrait-il qu'elle adresse un message à sa fille ? Ce neuvième tome de la Balade de Yaya conclut donc la série, et affiche une intrigue parfaitement dosée. Nous sommes dans les années 1930 en Chine, lorsqu'une attaque des Japonais dans Shanghai poussent des milliers de chinois et d'occidentaux à s'exiler. Au milieu du chaos, deux enfants vont se lier d'amitié, Yaya, fille d'un riche commerçant chinois, et Tuduo, un gamin des rues. Le scénario s'avère d'une grande fluidité, et met une dernière fois en valeur les principales forces en présence. Les dessins sont quant à eux un véritable régal, affichant un réel soucis du détail et un trait des arrondis particulièrement charmant (Yaya en tête). Un volume qui laisse quelques portes ouvertes malgré tout, tant pour Yaya que pour Zhu, et la série aurait sans doute pu continuer encore un peu. VERDICT-La Balade de Yaya se termine dans un très bon tome. Ce voyage dans la Chine occupée constitue une œuvre belle et intelligente, porté par un dessin très élaboré et une intrigue pertinente. Une odyssée qui réjouira petits et grands. |