Prophecy the Copycat (Yokokuhan - The Copycat) est un spin off de la série Prophecy, une fois encore composée de trois tomes et publiée initialement aux éditions Shueisha. Rappelons brièvement les faits : La section de lutte contre la cybercriminalité de Tokyo est sur les dents. Un individu coiffé d’un masque en papier journal poste sur Internet des vidéos menaçantes, où il prédit les pires crimes : incendies, agressions, viols. Le problème ? Dès le lendemain, ces prédictions se réalisent à la une des journaux télévisés. C'est le début d'une traque contre la montre qui mène les enquêteurs du siège vide d'un cybercafé de la banlieue de Tokyo aux bureaux froids de ces entreprises où, tous les jours, des employés sont tyrannisés par leur hiérarchie. Et sur Internet, contre toute attente, le soutien populaire grandit autour du mystérieux personnage. Dans le manga Prophecy the Copycat, trois amis d'enfance reprennent le flambeau de Paperboy.

Dans les faits, la Police comprend rapidement que Paperboy n'est pas un unique individu, et qu'elle a affaire à un groupuscule très bien organisé. L'identité de ses gens de l'ombre est rapidement résolue dans le tome 1, puisque Takeru, Sota et Kyoko partagent un rêve commun, quitter leur quartier très mal famé. Face à la violence permanente, ils ont décidé de se révolter à leur tour et de suivre les recommandations de Paperboy ... tout en réclamant de l'argent pour exécuter leurs vengeances. L'agression de Kyoko sera la goutte d'eau qui fera déborder le vase, et pourtant son bourreau, Mamoru Tazaki, après avoir été malmené par les Paperboy, reconnaît les jeunes hommes et veut rejoindre leur cause. Une décision qui va créer des tensions au sein du groupe, à moins qu'ils aient prévu à l'avance de s'en servir comme fusible ? Quoiqu'il en soit, les copycats ont désormais l'intention de frapper Kill Mother, le célèbre violeur en série qui terrorise la capitale japonaise. Un pirate leur permet d'infiltrer le réseau informatique de la police afin de faire passeur leur message. Au cours des derniers chapitres, nous découvrirons les réelles motivations des forces en présence, chacun ayant finalement un agenda très précis à respecter. Forcément, la série ne peut que mal finir. Le dessin demeure très sympathique et l'histoire s'avère bien troussée, avec une pointe de morale en fin de parcours.