Q Mysteries (Bannou Kanteishi Q no Jikenbo) est une série qui s'est conclue en neuf tomes au Japon aux éditions Kadokawa Shoten. Yûto Ogasawara travaille pour la compagnie "Kadokawa". Le jeune journaliste, toujours à l'affut d'un scoop, doit résoudre un mystérieux phénomène agitant la ville. Quelqu'un (ou quelque chose) a placé des stickers d'un lutteur de sumo à travers toutes la cité. Personne ne connaît la signification de l'autocollant, et si les lieux où ont été déposés les vignettes sont le fruit du hasard. Yûto a besoin de l'aide d'un consultant pour résoudre ce mystère. En faisant des recherches sur Internet, il tombe sur le bureau "Expertises en tous genre Q" et sur le profil de Riko Rinda, une jeune femme capable d'expertiser n'importe quel objet (ou personne) qui lui est confiée, et qui aide déjà très souvent la police. Voilà qui marque le début d'une longue collaboration. Q Mysteries est une sorte de Sherlock Holmes des temps modernes. Une enquêtrice ayant un sens aigu de l'observation et une mémoire hors norme est mandatée pour résoudre tout une série de mystères ...

Ce tome 10 nous ramène à nouveau au sein des éditions Stéphanie à Tokyo. Riko est devenue deuxième secrétaire de rédaction dans cette maison qui publie le magazine féminin Isabelle. Pourquoi a t-elle acceptée ce travail ? Tout simplement pour prouver la culpabilité de Nanami Jôgasaki, la présidente de l'entreprise, suspectée d'évasion fiscale. Si l'infiltration ne pose aucun problème, Riko a du mal à trouver des preuves impliquant sa patronne. En outre, la nuit de Noël, un diamant d'une valeur de cinq cent mille yens est volé au sein même de la rédaction. Riko est bien décidée à lever le voile sur ce mystère, et peut être que cela lui permettra de gagner la confiance de Nanami Jôsagaki. Après la clôture de cette double affaire, l'auteur propose un bref retour sur les affaires qui ont animé la série et montre que le travail d'expert de l'héroïne est enfin adoubé par ses pairs. Plus important encore, la relation avec Yûto semble enfin évoluer, il était plus que temps. L'épilogue tient la route, mais la fin demeure très ouverte et on sent que la série a sans doute été plus courte que ne l'espérait sa créatrice. Le manga bénéficie d'une bonne qualité graphique, et d'une mise en scène plutôt dynamique. Elle pourra étonner par son atmosphère radicalement différente des productions occidentales, le second degré étant très présent, mais la lecture s'avère très intéressante et relativement variée.